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vendredi 6 janvier 2017

Days ~ James Lovegrove » 3.75/5



   Titre : Days
   Auteur : James Lovegrove
   Editeur : Bragelone
   Pages : 327
   Sortie : 1997

    » Chez Days, vous pouvez tout acheter : un livre rare, un tigre albinos, les filles du rayon Plaisir. Tout… pourvu que vous disposiez de la somme nécessaire sur votre carte de crédit. Car Days est le plus grand magasin du monde, presque une ville. Ce matin, Frank a décidé de démissionner. Il travaille chez Days, à la sécurité. Il a le permis de tuer. Mais il ne peut plus se voir dans un miroir. Au contraire, Linda vient enfin d’obtenir sa carte Days et a hâte de jouir de son nouveau droit d’acheter. Un jour comme les autres… ou presque. Il suffit d’un grain de sable dans les rouages d’une vie pour basculer dans le drame. C’est un jour de la vie de ces gens-là que raconte Days, minute par minute. Des gens qui vivent dans un supermarché. Comme vous ? «


   Ce livre traînait depuis tellement longtemps dans ma PAL qu'il s'était dégoté une place premium dans la catégories des choses-que-je-n'aurais-jamais-dû-acheter. Je l'avais trouvé d'occasion pour 2€ et pour 2€, on peut facilement faire abstraction de cette couverture hideuse (non, on ne peut pas faire abstraction de ce truc jaune affreux).

   Quelque chose dans le résumé m'a convaincue de me laisser donner une chance à ce roman (je me suis convaincue qu'il devait bien y avoir quelque chose dans le résumé qui pouvait bien me laisser donner une chance à ce roman, le tigre albinos peut-être?). Et maintenant, je regrette presque de ne pas l'avoir commencé avant.

   Dès les premières pages, j'ai tout de suite été attirée vers ce gigantesque quelque chose qu'est Days comme une mouche par la lumière (métaphore du jour bonjour). On se rend vite compte que, dans cette société futuriste très réaliste et semblable à la nôtre, les grands centres commerciaux sont les piliers de la société, THE place to be. On se rend également vite compte du ridicule de la situation, ça ne nous viendrait pas à l'esprit de faire une danse de la joie à chaque fois qu'on rentre dans un Carrefour ou d'un Auchan. Et pourtant, cet idéal de la société de consommation décrit au fil des pages, nous nous en rapprochons à très grands pas.

   Linda et Frank, les protagonistes à proprement parler, remplissent leur rôle, c'est à dire présenter au lecteur deux points de vue complètement différents sur ce gigastore qu'est Days. Mais le personnage principal de l'histoire, c'est sans aucun doute Days lui-même. Et c'est très, très bien.

   Ce qu'il faut savoir avant de commencer cette lecture, c'est qu'il y a très, très beaucoup de description. Personnellement, je n'ai rien contre une bonne cure de description de temps en temps, comme une sorte de retour aux sources des lettres et des mots dans toute leur splendeur. Après, je sais aussi que ce n'est pas forcément la passion de tout le monde et je comprends complètement que ça puisse être perçu comme du baratin ennuyeux. Mais si vous avez un petit peu de patience à consacrer à une sublime satire philosophique de la société de consommation, ne vous laissez pas effrayer par ce critère.

   Maintenant, vous vous demanderez sûrement pourquoi je n'ai qu'attribué la note de 3.75/5 à ce roman. A mon plus grand regret, les trente dernières pages sont d'une densité en actions que j'ai rarement vu et qui m'ont complètement déboussolées. Ce n'était pas une mauvaise fin, loin de là, c'est juste un ressenti personnel non objectif.

   Pour résumer tout ça en une phrase, je dirais que Days est la preuve que la dystopie ne se résume pas à des Tris Prior et à des Katiss Everdeen.
                                                      

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