Titre : Double face
Auteur : Isabelle Pandazopoulos
Editeur : Gallimard jeunesse
Collection : Scripto
Pages : 201
Sortie VF : 2016
» Depuis leur plus jeune âge, Ulysse et Ludovic sont entraînés par leur père pour devenir champions de tennis. À tout prix. Un jour, Ulysse craque et décide de tout arrêter. Dès lors, Ludo n'a plus le droit de perdre. Et tout vient séparer les deux frères. Jusqu'au drame... «
Ce livre est lu dans le cadre de l'opération «Lire avec Booknode», un grand merci à eux.
Tout d'abord, il faut savoir que l'histoire va bien plus loin que la petite partie qui est annoncée dans le résumé. C'est bien plus qu'un roman sur la relation entre deux frères et leur sport, c'est un vrai drame familial.
Au vu des quelques 200 pages de ce livre, je ne m'attendais pas à vraiment avoir le temps de m'attacher aux personnages. Mais dès les premiers chapitres, j'ai trouvé un Ulysse très réel et humain et c'est l'un des points forts de cette lecture: ce n'est pas une histoire de tennis, mais une histoire d'êtres humains. Personne n'est vraiment blanc, personne n'est vraiment noir, on se ballade entre des nuances de gris plus ou moins foncées.
Le thème du sport à haut niveau chez les jeunes est présent tout au long de l'histoire. On se rend rapidement compte de la pression que des parents et des entraîneurs peuvent exercer sur leurs petits prodiges. Ils sont prêts à tout pour faire d'eux de grands champions et ne semblent même pas se rendre compte des dangers que ces enfants et adolescents encourent pour faire plaisir à tout le monde.
Au cours de la lecture, on est confronté à un langage très direct, parfois même un peu familier. Et tout d'un coup, on tombe sur une métaphore délicate qui semble être prête à s'envoler. C'est une ambiance particulière, mais surtout très réaliste.
Bien évidemment, il y a des petits détails qui m'ont moins plus, je pense notamment à certains personnages dont on aurait facilement pu se passer et au scénario qui passait parfois un peu du coq à l'âne. Mais c'est ce genre de livres qui ne seraient pas aussi poignants s'ils étaient parfaits de A à Z, il faut qu'ils soient un peu à l'état brut pour pouvoir être appréciés à leur juste valeur.
En résumé, c'est donc une lecture poignante que l'on peut lire même sans être un passionné de tennis depuis son plus jeune âge.
Au vu des quelques 200 pages de ce livre, je ne m'attendais pas à vraiment avoir le temps de m'attacher aux personnages. Mais dès les premiers chapitres, j'ai trouvé un Ulysse très réel et humain et c'est l'un des points forts de cette lecture: ce n'est pas une histoire de tennis, mais une histoire d'êtres humains. Personne n'est vraiment blanc, personne n'est vraiment noir, on se ballade entre des nuances de gris plus ou moins foncées.
Le thème du sport à haut niveau chez les jeunes est présent tout au long de l'histoire. On se rend rapidement compte de la pression que des parents et des entraîneurs peuvent exercer sur leurs petits prodiges. Ils sont prêts à tout pour faire d'eux de grands champions et ne semblent même pas se rendre compte des dangers que ces enfants et adolescents encourent pour faire plaisir à tout le monde.
Au cours de la lecture, on est confronté à un langage très direct, parfois même un peu familier. Et tout d'un coup, on tombe sur une métaphore délicate qui semble être prête à s'envoler. C'est une ambiance particulière, mais surtout très réaliste.
Bien évidemment, il y a des petits détails qui m'ont moins plus, je pense notamment à certains personnages dont on aurait facilement pu se passer et au scénario qui passait parfois un peu du coq à l'âne. Mais c'est ce genre de livres qui ne seraient pas aussi poignants s'ils étaient parfaits de A à Z, il faut qu'ils soient un peu à l'état brut pour pouvoir être appréciés à leur juste valeur.
En résumé, c'est donc une lecture poignante que l'on peut lire même sans être un passionné de tennis depuis son plus jeune âge.
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