Titre : Deep Blue
Auteur : Jennifer Donnelly
Editeur : Hachette
Pages : 400
Sortie VF : 2014
» Au fin fond de l’océan, dans un monde pas si différent du nôtre, vit le peuple mer. Plusieurs communautés se partagent les eaux du monde entier, certaines en bonne entente, d’autres en conflit déclaré. Lorsque la princesse Serafina s’éveille au matin de ses fiançailles, sa première préoccupation devrait être de plaire au beau prince Mahdi, son promis. Pourtant, Serafina est hantée par un cauchemar lui annonçant le retour d’une ancienne malédiction. Ses sombres prémonitions se confirment quand un assassin frappe sa mère, la reine Isabella, d’une flèche empoisonnée. Serafina doit alors découvrir qui a commandité ce meurtre afin d’empêcher les communautés mers de s’entredéchirer dans une guerre impitoyable. Aidée par cinq amies issues de mers exotiques, elle mettra au jour une conspiration qui dépasse leurs pires craintes. «
C'est le premier vrai roman que je lis qui parle de sirènes et je crains bien que ça soit aussi le dernier. J'ai eu énormément de mal à m'imaginer l'univers et je tombais sur un paradoxe toutes les deux pages (comment elles font pour rester coucher dans leur lit la nuit? pourquoi elles arrivent à boire sous l'eau?). Je ne dis pas que ce sont des choses impossibles, mais j'aurais bien aimé avoir un peu plus d'explications. Presque toutes les descriptions sont dédiés au physique des personnages et c'est un peu dommage. Le style d'écriture de l'auteur m'a également donné du fil à retordre, j'ai trouvé qu'il manquait de rythme et de naturel dans ses mots. Les personnages sont un peu fades à mon goût et certains tombent un peu comme un cheveu sur la soupe, mais c'est un premier tome donc ils ont encore le temps de se développer par la suite.
Points négatifs mis à part, ce que j'ai trouvé très intéressant, c'est la mythologie mise en place par l'auteure. Elle est très complète, avec le côté ancien tout à fait crédible et la façon dont elle se mélange avec l'instant présent est également réaliste. Au début, je craignais de me mélanger les pinceaux avec tous ces nouveaux mots, mais je n'ai même pas eu besoin de regarder dans le lexique une seule fois. De plus, l'histoire en elle-même, l'action à proprement parler ne compte pas de temps morts et les événements se succèdent d'une manière des plus naturelles.
En conclusion, ce premier tome est à mes yeux la définition même d'un potentiel pas entièrement exploité.
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